J'ai le plaisir de vous présenter « D'une traite », mon premier roman, récit d'anticipation dont l'intrigue se déroule en grande partie au Sénégal. Il est disponible en version papier à cette adresse : https://empo.bandcamp.com/merch/dune-traite-roman-2
Le contexte
Années
2050. A cause d'une utilisation abusive de pesticides et autres
substances chimiques, l'Europe est touchée par une stérilité à
grande échelle. Pour pallier le manque de main d’œuvre et enrayer
le déclin démographique, elle fait appel à une immigration
massive... et forcée. La France a ainsi passé un accord de gestion
des flux migratoires avec le Sénégal : à Dakar, l'Aneci, la très
redoutée Agence nationale pour l'émigration et la coopération
internationale, dresse des listes d'« émigrés volontaires »
qu'elle envoie à Paris en échange de confortables transferts de
fonds.
Le
résumé
Mbagnick,
un étudiant appelé par l'Aneci, entre dans la clandestinité. Il
fuit dans la région du Sine Saloum avec deux « camarades »,
direction un « camp d'entraînement » destiné à
organiser la résistance...
Pendant ce temps, Badou, syndicaliste étudiant, prépare la
révolution malgré les pressions de l'Aneci, et Yandé, doctorante
en biologie, planche sur le volet scientifique de la politique dite
de « Coopération internationale ». Parallèlement, en
France, Yannick désespère de gagner un jour la confiance de sa
mystérieuse compagne fraîchement débarquée...
L'intention
A travers ce court roman, j'ai voulu revisiter les relations entre la
France et l'Afrique, de l'esclavage à l'impérialisme économique en
passant par la colonisation. En imaginant comment cette relation
pourrait tourner selon les besoins futurs de l'Europe, j'entends
dénoncer la vision utilitariste qu'a la France de l'Afrique. En
creux, il s'agit aussi de se faire l'écho de la politique migratoire
française. Ainsi, les centres de rétention français se
transforment dans le roman en « centres de transit »
sénégalais... A un niveau plus humain, j'ai voulu aborder les
tiraillements des personnages, qui cherchent leur place dans
l'histoire présente et oscillent sans cesse entre
résignation/collaboration et indignation/résistance.