Boubacar Boris Diop est né en 1946 à Dakar, au Sénégal. Il a successivement été conseiller technique au ministère de la culture sénégalais et professeur de littérature et de philosophie. Il a également longtemps exercé le métier de journaliste et dirigeant le quotidien sénégalais Le Matin.
Il publie son premier livre en 1981 : Le Temps de Tamango est un roman de politique-fiction qui annonce le ton engagé et l’écriture exigeante de son auteur. Trois romans remarqués plus tard, activement impliqué dans la vie politique et la défense des cultures de l’Afrique, Boubacar Boris Diop se rend avec dix autres écrivains africains au Rwanda, en 1998, quatre ans après le génocide, et participe au collectif d’écriture « Rwanda : écrire par devoir de mémoire. Rwanda: écrire par devoir de mémoire. Cette résidence d’écriture donnera naissance à un nouveau livre, Murambi, le livre des ossements (2000). En 2003, il explore l’écriture en wolof dans Doomi Golo (qu’il traduira dans Les Petits de la guenon en 2009).
Parallèlement à son activité de romancier, Boubacar Boris Diop se fait également dramaturge (Thiaroye, terre rouge, en 1990), scénariste, essayiste. Sous cette dernière casquette, il est l’auteur de L’Afrique au-delà du miroir (2007) et a cosigné les ouvrages Négrophobie (avec François-Xavier Verschave et Odile Tobner, 2005), L’Afrique au secours de l’Occident (d’Anne-Cécile Robert, 2006) et Au sortir de l’enfer (de Jean-Marie Vianney Rurangwa, 2007).
A lire :
Le Temps de Tamango, L’Harmattan, 1981
Les Tambours de la mémoire, L’Harmattan, 1990
Les Traces de la meute, L’Harmattan, 1993
Le Cavalier et son ombre, Stock, 1997
Murambi, le livre des ossements, Stock, 2000
Doomi Golo, Papyrus, 2003 (en wolof)
Kaveena, Philippe Rey, 2006
Les Petits de la Guenon, Philippe Rey, 2009
Sources : La République des lettres, La Plume francophone
Sources : La République des lettres, La Plume francophone
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